Octavian Olariu

C’est avec une peine immense que je vous fait part du décès de mon époux, Octavian Olariu, survenu le 11 novembre 2025.Octavian était bien plus qu’un sculpteur de renommée internationale. Il était un homme de lumière, de profondeur, de générosité. Son art, taillé dans le bois, l’acier et le silence, portait en lui la mémoire des racines et le souffle du mouvement.Né en Roumanie, formé à Cluj, il a trouvé à Montréal une terre d’accueil et d’inspiration. En 1978, il fut invité d’honneur à la Biennale de Venise, où ses dix sculptures en bois ont ému par leur force et leur poésie. À Montréal, ses œuvres Écluses (1988) au parc René-Lévesque et Éclosion (1990) dans Ville-Marie continuent de dialoguer avec le ciel et les passants. Il a participé à de nombreux symposiums internationaux, et ses sculptures habitent aujourd’hui des collections publiques et privées à travers le monde. En 1989, il a même inscrit son nom au Guinness World Records, en sculptant la plus grande œuvre monoxyle au monde, taillée dans un seul tronc d’arbre, lors d’un symposium à Osopo, en Italie.Octavian sculptait comme on respire : avec intensité, avec amour, avec vérité. Il laisse derrière lui un héritage artistique immense, mais surtout une empreinte humaine indélébile.Je remercie du fond du cœur tous ceux qui l’ont accompagné, admiré, soutenu, qui sont endeuillés aujourd’hui. Son œuvre continue. Son regard aussi. »