Réjeanne Beaulieu

C’est avec une grande émotion que je prends la parole aujourd’hui pour rendre hommage à ma mère, Réjeanne Beaulieu-Lajoie, décédée le 3 juillet dernier, à l’âge de 83 ans.

Maman est née le 8 août 1942, dans le quartier Saint-Henri, à Montréal. Elle a partagé 56 années de vie avec mon père, Jean Lajoie, son complice, son amour, son roc, jusqu’à son décès en 2023. Leur lien était fort, profond, et inspirant.

Maman était une femme d’une grande douceur. Elle avait cette capacité rare d’écouter vraiment, sans jugement, avec un intérêt sincère pour les autres et leur histoire. Elle était une confidente précieuse, une amie fidèle, une présence rassurante et constante. Elle savait offrir du réconfort, simplement par sa façon d’être.

Elle adorait la gastronomie, les belles tables, les plats savoureux, les ambiances feutrées où les rires se mêlent aux arômes. Elle aimait les soirées animées, les moments partagés autour d’un bon repas, les conversations qui s’étirent doucement dans la chaleur humaine. Mais malgré tout cela, rien ne remplaçait pour elle la paix et la tendresse de son foyer. Ce qu’elle chérissait par-dessus tout, c’était la simplicité d’un moment passé avec ceux qu’elle aimait, dans un espace qu’elle avait façonné avec soin, à son image : accueillant, doux, élégant.

Elle a été une mère profondément aimante, généreuse et protectrice. Elle m’a transmis des valeurs solides, une sensibilité au monde, et une façon de voir la beauté dans les choses simples.

Maman était aussi une vraie "girly", comme elle aimait le dire. Elle avait une passion pour tout ce qui touchait à l’esthétique : la mode, les parfums, la décoration intérieure. Elle avait un œil pour le beau, un goût raffiné, et une élégance naturelle. Elle a longtemps travaillé dans les domaines des vêtements et des cosmétiques, où elle se démarquait par son sens de l’innovation et son approche humaine, tant appréciée de ses collègues et clientes. Elle ne se contentait pas de travailler dans les magasins : elle les habitait, les faisait rayonner, et y exprimait toute sa créativité.

Elle adorait flâner dans les boutiques, se rincer l’œil devant les vitrines, s’émerveiller devant les textures, les couleurs, les formes. C’était, à sa façon, une artiste de la féminité.

Mais au-delà de tout cela, ce qui définissait le mieux ma mère, c’était sa lumière. Son sourire éclatant, son regard pétillant, sa grâce discrète. Elle voyait toujours le positif, même dans les moments plus difficiles. Elle savait apprécier la vie, dans ses petits plaisirs comme dans ses grandes joies.

Aujourd’hui, je rends hommage à une femme inspirante, forte et douce à la fois. Une femme qui m’a tant donné, et qui continuera de vivre en moi, dans mes gestes, mes souvenirs, et dans tout ce qu’elle m’a transmis.

Merci, maman. Pour tout. Je t’aime.

Elle laisse dans le deuil son fils qu’elle adorait, Luc Lajoie, ainsi que plusieurs nièces et neveux, dont Nathalie, Chantale et Stéphane Boucher, Diane Lajoie,qui ont été d’un soutien précieux pour notre famille au fil des années. Elle laisse également dans le souvenir de nombreux amis qu’elle a su toucher profondément tout au long de sa vie. Aussi, France Remete, Lise Pilon, Paul, Marc, Daniel,Real Lajoie, Marie Cardinal, France Remete, Victor Remete, Marie-France, Sean Robertson et Nathalie Vani.

Le vendredi 18 juillet 2025, de 10h à 12h, famille et amis se retrouveront à l’église Saint-Joachim (2, avenue Sainte-Anne, Pointe-Claire) pour dire au revoir, ensemble. Un moment pour se souvenir, partager, se tenir les uns les autres.

Après la cérémonie, à 12 h 30, tout le monde est invité à poursuivre ce temps de mémoire autour d’un bon repas au Piazza Romana (339, chemin du Bord-du-Lac–Lakeshore, Pointe-Claire).

L’occasion de se raconter des histoires, d’évoquer des souvenirs, de rire un peu, peut-être — comme il ou elle l’aurait sans doute voulu.

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