Michel Gérin

C’est avec tristesse que nous partageons le décès de Michel Gérin, survenu le 27 septembre 2025, à l’âge de 77 ans. Michel s’est éteint paisiblement, veillé par ses proches et entouré d’amour jusqu’au dernier instant.

Fils de feu Marcel Gérin et feu Marguerite Ducottet, il laisse dans le deuil sa compagne de toujours Andrea Kneeland, ses filles Camille et Gabrielle, ses soeurs adorées Marie-Claude, Christiane, Danielle et Isabelle, ses petits-enfants Manolin, Muriel et Étienne qu’il aimait tant, ses beaux-fils David, Santi et Antoine ainsi que ses nombreux cousins et cousines, neveux et nièces, ses si précieux ami-es, collègues et étudiant-es. Grand humaniste, il a marqué les gens qui l’ont connu par sa générosité, son esprit vif, son sens de l’humour, son attitude rassembleuse, son humilité, sa gentillesse.

Né à Lyon en France en 1948, Michel s’est installé à Montréal en 1970 pour y compléter ses études supérieures en chimie à l’Université McGill. C’est sur ce campus qu’il a rencontré Andrea ainsi que plusieurs grand-es ami-es qui deviendront sa famille au Québec.

Comme chercheur, professeur puis directeur du Département de santé environnementale et santé au travail de l’Université de Montréal, il a dédié sa carrière à prévenir les maladies liées au travail et à l’environnement, en se penchant notamment sur les cancers professionnels, l'exposition aux solvants et à l'amiante. Il s’est impliqué dans plusieurs comités internationaux et a collaboré avec des chercheurs de toute la francophonie, particulièrement en France et au Cameroun. Fédérateur, il a co-piloté la rédaction par une centaine d’experts du premier ouvrage de référence francophone en santé environnementale. Ses collègues et étudiant-es se souviennent d’un homme généreux, désireux de partager son expertise et faire rayonner sa discipline.

Jamais loin de son dictionnaire étymologique, de son atlas géographique, d’un recueil de poèmes ou d’une bonne bande dessinée, Michel était un érudit autodidacte aux multiples centres d’intérêt qui partageait son savoir encyclopédique en toute simplicité. Tisseurs de liens, Andrea et lui ont aimé rassembler leurs proches, générations et horizons confondus, déclinant à toutes les sauces la tradition sacrée de l'apéro. Ses petits enfants s’ennuient déjà de leur papou farceur qui aimait inventer des jeux de mots, leur raconter des histoires, partager son amour des livres et de l’imaginaire. Ses enfants se souviendront d’un père patient, magicien, gentil et bienveillant, au cœur jeune, qui allait à la rencontre des prochaines générations avec curiosité et un respect sincère. Nous héritons de tout cela avec beaucoup de gratitude.

Courageux, il a traversé l’épreuve de sa maladie avec patience, ténacité et son sens de l’humour légendaire. La famille tient à remercier le personnel de la maison l’Étincelle, de l’hôpital de Verdun et du CHSLD Louis-Riel pour leurs soins et bienveillance qui furent si précieux.

Vos témoignages de sympathie peuvent s’exprimer par un don à Parkinson Québec.

La famille organisera ultérieurement une célébration intime de la vie de Michel. Merci de nous écrire à [email protected] pour nous faire part de votre volonté d’y assister.