

Elle attendait avec beaucoup d’anticipation de rejoindre Claude, son mari adoré, dans l’au-delà. Elle laisse dans le deuil ses enfants, Pierre-Claude (France), Daniel-Marc (Liette), Dominique (Frank) et Stéphane (Chantal); ses dix petits-enfants, Maxime (Isabelle), Arnaud (Jessica), Myriam (Michel), Anthony, Thierry (Rachelle), Rosaline (Stéfanie), Éléonore (Louis-Paul), Matthias (Geneviève), Sébastien (Marie-Michèle) et Marie-Pier (Benoit); ses huit arrière-petits-enfants, Anne-Sophie, Benjamin, Léa, Mayson, Jacob, Alexis, Éloïse et Liv; ses belles-sœurs et amies Solange et Gilberte; ses filleules Claire Farineau et Marie-Josée Schink; son filleul Luc Beaudry; Wadih, Nathalie, Mélanie et Valérie Saad; et une foule de neveux, nièces et amis.
Née à Verdun alors que ses parents ne l’espéraient plus, Claire se qualifie de pure fleur de macadam. Elle adore ses années à l’Académie Saint-Urbain, un pensionnat « de semaine » tenu par les sœurs de la congrégation Notre-Dame. C’est là qu’elle fait la connaissance de sa grande amie Suzanne. C’est aussi pendant cette période — à l’âge de 15 ans — que, grâce à sa bien-aimée cousine Marie, elle rencontre Claude, qui deviendra son prétendant. Il faut bien cinq ans avant que la relation s’officialise, mais les germes sont nés.
Après son mariage en 1955, et contrairement aux coutumes de l’époque, elle continue de travailler comme secrétaire à la London Life jusqu’à la naissance de son aîné, afin de soutenir Claude dans ses études. Elle suit Claude à Toronto et à Philadelphie pendant sa spécialisation en pédiatrie, puis revient s’installer à Verdun avec lui, où elle a trois autres enfants avant de déménager à Sherbrooke en 1970. C’est là que, comme elle le répète souvent, elle s’épanouit pleinement dans sa vie de femme.
En effet, elle devient vite membre des Auxiliaires du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke. Elle participe à l’organisation de nombreuses collectes de fonds et noue de nombreuses amitiés. Elle s’engage dans diverses autres activités bénévoles, entre autres au Festival des Cantons. En qualité d’auxiliaire, elle dirige la boutique de l’hôpital pendant de nombreuses années, puis, une fois ses enfants assez grands, elle termine un certificat de langues modernes à l’Université de Sherbrooke en vue de réintégrer le marché du travail. Alors qu’elle brigue le poste de secrétaire, elle est embauchée comme première directrice de la Fondation canadienne pour l’iléite et la colite (devenue Crohn et Colite Canada) pour le Québec en 1982. Elle donne une grande expansion à l’organisme dans la province jusqu’au déménagement du siège social régional à Montréal en 1986. Sept ans plus tard, elle reçoit des mains de son aîné la médaille commémorative du 125e anniversaire de la Confédération pour son travail de structuration initial et son bénévolat à la Fondation.
Membre de divers comités à la paroisse Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, puis de Saint-Denis-de-Brompton, elle se met à préparer des jeunes à la confirmation et à les encadrer jusqu’à la profession de foi. Elle décide de suivre des cours d’études religieuses au collégial du Séminaire de Sherbrooke, puis se tourne vers la pastorale du baptême. Après s’être réinstallée à Montréal, elle poursuit longtemps la mission du baptême au sein de la paroisse Sainte-Marguerite-Bourgeoys de l’Île-des-Sœurs. Lorsqu’elle met un terme à ces activités, elle devient bénévole à Vues et Voix jusqu’à ce que sa forme physique la contraigne à prendre définitivement sa retraite.
Avec Claude, elle a voyagé abondamment, s’est fait de précieux amis sur divers continents, a fréquenté le théâtre et l’opéra, a organisé des partys mémorables et a su réussir sa vie avec éclat. Fière de ses enfants, de ses petits-enfants et de ses arrière-petits-enfants, elle se sentait privilégiée de compter sur une famille unie.
La famille tient à remercier le personnel de la résidence Livélia, Nancy, la pharmacienne, et Lori, une proche aidante, pour leurs bons soins, particulièrement au 3e étage pendant la dernière année de sa vie, de même que l’équipe du CLSC de Verdun.
Le 16 mai de 14 h à 17 h et de 18 h 30 à 20 h 30, la famille recevra les condoléances au salon funéraire Laurent Thériault 512, rue de l’Église, Verdun (stationnement et rampe d'accès disponibles). Les funérailles seront célébrées le samedi 17 mai à 14 h à l’église Sainte-Marguerite-Bourgeoys de l’Île-des-Sœurs (286, rue Elgar).
Vos témoignages de sympathie peuvent se traduire par un don à Alima, Centre de nutrition sociale périnatale (auparavant le Dispensaire diététique de Montréal), au 2182, av. Lincoln, Montréal (Québec) H3H 1J3, ou à www.jedonneenligne.org/centrealima.
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