Elle laisse dans le deuil ses sœurs Germaine (André Rousseau), Jeannine (feu Gilles Léveillé) et Jeanne, de nombreux cousins, cousines, neveux et nièces, ainsi que plusieurs amis. Un merci tout spécial à sa nièce Marie, qui l’a accompagnée jusque dans ses derniers moments.
Nous remercions chaleureusement tous les membres du personnel et les bénévoles du CHSLD Robert Cliche qui ont prodigué avec compassion des soins extraordinaires à notre chère Evelyne tout le long de son séjour parmi ces gens de cœur.
Lorsque cela sera rendu possible, la famille avisera du moment des funérailles et de la mise en terre.
Un hommage vidéo a été réalisé par la famille. Afin de voir cet hommage, veuillez consulter le lien suivant :
HOMMAGE À EVELYNE
Tu es née aux Etats-Unis
Mais tu as grandi par ici,
Tu es donc une vraie fille du pays.
Née d'une famille de huit enfants
Tu tenais le quatrième rang
Sans donner ta place pour autant.
À l'école, le jour de la rentrée
Tu as été terrorisée
Par une sœur qui voulait te garder.
Alors, après, quand tu partais
Sans faute Mammy tu embrassais
Ou sur tes pas tu revenais.
Et tu as grandi bien occupée
Avec ta mère à seconder
Et quatre petites sœurs à bien compter,
Quand on allait se promener
Par les belles journées d'été
Dans le plus beau parc du quartier.
Adolescente émancipée,
Tu as souvent scandalisé
Ta grande sœur plus réservée.
L'amour qui viendra à son tour
Te fera vivre de mauvais jours.
Quand t'aimes une fois t'aimes pour toujours.
En regardant Memère travailler
Tu as su que tu avais des doigts de fée.
La famille en a profité.
Tu cousais du soir au matin
Et tu nous montrais le chemin:
Pour savoir faire, il faut défaire.
Ça t'a amenée « dans l'ouest, ma chère ».
Tu es passée à la « haute couture »;
Ça semblait être ta place pour sûr.
Mais comme tu cherchais le chemin
Vers celui qui en a besoin,
Tu es allée aider ton frangin.
On t'a vue à sa bijouterie
Être « ma tante » autant qu'gérante.
Pour assurer le succès des ventes
Ton frère et toi faisiez la paire,
Vous aviez le sens des affaires.
Une réussite pas ordinaire.
Et après son départ subit
Tu as accepté de relever le défi,
Même si t'en avais pas envie.
Puis, seule à la barre tu es restée
Pour assurer la traversée
Sur une mer parfois agitée.
Ensuite tu as acheté un chalet
Sur le bord d'un lac, c'était parfait.
Toute la famille s'y rencontrait
Pour la sieste sous les bouleaux,
Pour le canot, le pédalo,
Et même parfois pour le boulot.
Quand l'heure de la retraite a sonnée
Dans ta maison tu es rentrée.
Alors tu t'es mise à rêver.
Les projets se sont succédés,
Les pièces ont été chambardées,
Y'avait plus rien pour t'arrêter.
Tu n'as pas vu le temps passer,
Pourtant il t'a fragilisée.
Tu vivais seule maintenant,
Te nourrissant de souvenirs,
Attachée à cette maison
Que tu ne voulais pas quitter.
Ta grande sœur qui n'était pas loin
A fait appel à tous les siens.
Ensemble elles ont pris soin de toi.
Elles sont restées à tes côtés
Afin de combler tes besoins
Et voir à ta sécurité.
Tu faisais partie de leur vie;
Elles ont souvent pu profiter
De ta grande générosité.
Et c'est le cœur reconnaissant
Qu'elles ont voulu t'accompagner,
Tenir ta main jusqu'à la fin.
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v.1.9.5