samedi le 11 Janvier, 2020. Il avait 78 ans. Il souffrait de la maladie de Parkinson depuis plus
de 20 ans. Tout au long de ce parcours, il est demeuré actif, heureux, aimé par sa famille et
apprécié par ses amis. Les cinq dernières années ont toutefois été difficiles.
Mircea est né le 21 Juillet 1942, pendant que son père Grigore Brastaviceanu, qu’il n’a jamais
rencontré, donnait sa vie à l'horrible seconde guerre mondiale. A 23 ans la mère de Mircea,
Gheorghita Ciurez, est donc devenue veuve. Elle avait 3 enfants, Mircea et ses deux frères
aînés. Mircea a grandi dans une maison modeste de la petite ville de Caracal, en Roumanie,
dans le contexte de l'après guerre. Pauvre, sa mère s’est dévouée pour l'éducation de ses fils.
Grande déception avec son plus jeune, qui, à 19 ans, s'est retrouvé emprisonné pour des
moqueries sur le régime communiste. Cet événement a eu un impact majeur sur la vie de
Mircea, ses valeurs et ses convictions politiques, allant jusqu’à influencer sa carrière et jouant
un rôle important dans sa décision de fuir la Roumanie.
Après cette enfance très modeste et ses ennuis avec le régime communiste, Mircea réussit des
études en géologie à l'Université de Bucarest. Il rencontre ensuite Eugenia Ilie, qu'il épouse
quelques mois plus tard, en 1973 et avec qui il a 3 enfants: Virginia, Tiberius et Daniel.
Sa fugue de la Roumanie en 1988, pendant le régime communiste, en compagnie de sa
femme, fut un périple digne d’un roman. Deux ans plus tard les enfants les rejoignent en Italie.
En septembre 1990 ils arrivent tous à Montréal pour se bâtir une vie en repartant de zéro. La
plus grande déception de Mircea au Canada a été de n'avoir jamais pu exercer sa profession de
géologue, pour laquelle il avait obtenu une grande reconnaissance en Roumanie. Il considérait
toutefois sa famille comme sa plus grande réalisation.
Mircea a mené une vie très active physiquement, aimant la montagne et la nature en général.
Bon vivant, il a initié nombre d'événements festifs avec sa famille et ses amis. Père et grand
père, il fut un précieux éducateur, transmettant sa passion, sa curiosité, ainsi que ses valeurs.
Il laisse dans le deuil son épouse qui l'a accompagné jusqu’à la fin, ses enfants ainsi que sa
grande famille élargie. Il ira rejoindre son père qu'il n'a jamais rencontré, sa mère qu'il a adoré
et ses autre chers parents et amis décédés.
Vous pouvez lui offrir vos adieux au Centre Funéraire Côte-des-Neiges au 4525 chemin de la
Côte-des-Neiges. L’exposition aura lieu mercredi le 15 janvier, de 18h à 21h. La messe et
l'enterrement auront lieu le lendemain matin à 11h, à la Chapelle, au même endroit. Suite à
l'enterrement, vous êtes invités pour un repas, Salle 4, 3ème étage, en compagnie de la famille.
La famille partage sa tristesse avec tous ceux qui ont connu et aimé Mircea. Elle remercie
également toutes les personnes qui ont manifesté leur soutien.
Trois mots choisis par les enfants de Mircea pour le décrire: dignité, passion, activisme.
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Mircea Brastaviceanu (Cicea) died in Montreal, surrounded by his family, on the night of
Saturday January 11, 2020. He was 78 years old. He had been suffering from Parkinson's
disease for over 20 years. Throughout this journey, he remained active, happy, loved by his
family and appreciated by his friends. The past five years have been difficult, however.
Mircea was born on July 21, 1942, while his father Grigore Brastaviceanu, whom he never met,
gave his life to the horrible World War II. Mircea's mother, Gheorghita Ciurez, was only 23 years
old when she became a widow. She had 3 children, Mircea and his two older brothers. Mircea
grew up in a modest house in the small town of Caracal, Romania, in the post-war context. His
poor mother devoted herself to the education of her sons. Great disappointment with his
youngest, who, at 19, found himself imprisoned for mocking the Communist regime. This event
had a major impact on Mircea’s life, his values and his political beliefs, going so far as to
influence his career and playing an important role in his decision to flee Romania.
After a very modest childhood and his troubles with the communist regime, Mircea obtained his
diploma in geology at the University of Bucharest. He then met Eugenia Ilie, whom he married a
few months later, in 1973 and with whom he had 3 children: Virginia, Tiberius and Daniel.
His escape from Romania in 1988, during the communist regime, with his wife, was a journey
worthy of a novel. Two years later the children joined them in Italy. In September 1990, they all
arrived in Montreal to build a new life from scratch. Mircea's biggest disappointment in Canada
was that he had never been able to practice as a geologist, profession for which he had gained
great recognition in Romania. However, he viewed his family as his greatest achievement.
Mircea led a physically active life, loving the mountains and nature in general. Joyous, he
animated family and social life. Father and grandfather, he was a precious educator,
transmitting his great passion, his curiosity, as well as his values.
He is survived by his wife who accompanied him to the end, his children and his extended
family. He will join his father, whom he never met, his mother, whom he adored, and his other
dear relatives and deceased friends.
You can bid him farewell at the Côte-des-Neiges Funeral Center at 4525 chemin de la
Côte-des-Neiges. The wake will take place on Wednesday January 15, from 6 p.m. to 9 p.m..
Mass and burial will take place the next morning at 11 a.m., at the Chapel, at the same place.
Following the funeral, you are invited for a meal, Room 4, 3rd floor, alongside the family.
The family shares their sadness with everyone who knew and loved him. They also thank
everyone who showed their support.
Three words chosen by his children to describe Mircea: dignity, passion, activism.
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v.1.8.18