Ton départ m'attriste, bien sûr. Mais malgré la peine, je garderai en
mémoire parmi tes nombreuses qualités: la chaleur de ton accueil, ton
coeur d'or, ta joie de vivre, incluant ton immense talent de conteuse,
qui pouvait nous garder rivés à tes lèvres des heures durant. Je me
souviendrai aussi de ton grand courage.

Tu as toujours été une soeur aimante; tu m'as choyée et dorlotée. Pour
tout çà, je te dis merci. Je me suis sentie privilégiée de t'avoir
comme marraine.

T'ai- je assez dit que je t'aimais? La brume qui s'était insinuée dans
ton esprit récemment t'a-t-elle empêchée d'entendre mes nombreux "je
t'aime"?

Maintenant, tu peux, car je sais que l'amour sera plus fort que la
mort. Repose en paix.

Je t'aime
Jenny xxx

MAMAN

Maman...  T'as choisi un beau temps pour partir...  Les fêtes!  T'as toujours aimé ça, toi, les fêtes..... Des gros partys avec une trâlée d'monde... Y'en avait partout dans maison, dans cuisine, dans l'salon, dans l'passage... C'tait plein au cube!   Pis tout c'monde-là, ben en train ...  Ça rit, ça crie, ça braille( des vrais italiens...)   Pis ça chante....Avec Georgette  au piano..... Pis la messe de minuit...Avant d'partir, tu préparais la table de Noël....  pour qu'ça soit prêt à votre retour.... Ça représentait beaucoup d'ouvrage, c'te table-là, maman...   Full garnie de pâtés à la viande, de tourtières, de egg-rolls  pis de p'tits pains maison...(Ha!  ton pain...y'était-tu assez bon...)   Pis y'avait aussi  les sandwichs, les pickles, les bettes, les p'tits oignons mariné,  toute ça dans des  beaux  'tit plat, pis  avec un 'tit cure-dent piqué dans chaque...  Pis pour dessert,  les gâteaux mokas, crémé pis roulés dans  dans l'coconut, les galettes à la mélasse, la bûche, pis les beignes au miel......(ha! ça c'était c'que papa préférait, les beignes au miel... T'en souviens-tu, maman, y s'tenait  jamais ben loin quand c'était l'temps des  faire .....  Y'avait la dent sucré, j'pense...  C'est lui qui  sauçait  les beignes dans l'miel ben chaud... Pis qui les  goûtait itou... Pis nous autres,  la bave nous coulait...  ''On en veut!  Nous autres aussi on en veut!  Maman!'' mais là tu disais:   ''Huuu!  Touchez pas à ça! C'est pour Noël! ''  Pis là, on s'mettait à faire  nos faces de pitié... pis c'tait pas long qu tu t'laissais fléchir...  Pis qu'tu finissais par nous en donner ....C'tait ben d'l'ouvrage tout ça...  Moi ben souvent, chus trop fatiguée pour faire toute ça moi-même... Ça fait qu'y m'reste rienqu'un choix: Le Choix du Président!  Acheté  à l'épicerie, congelé tout préparé....
Ouais...des moyens beaux partys..... tous les enfants réunis, les plus p'tits en pyjama... Tu nous envoyais nous  coucher  d'bonne heure dans la soirée, pour qu'on soye  pas trop fatigué pour  veiller....  mais  on était pas  capable de s'endormir...  pis on tournait,  tournait,  pis on tournait  encore dans nos 'ti-lits...Ça, c'tait la hâte de voir le Père-Noël pis nos cadeaux ... Mais, tourne-tourne pas, on avait   pas l'droit de s'lever avant l'heure......juste quand vous r’veniez d’la messe… Pis là, enfin, c'tait  l'heure!  On s'lève!   Papa en Père Noël qui distribuait les cadeaux, avec des grands ''HO HO HO!'' pis sa bedaine rembourrée, pis sa barbe en tapis de p'luche qui y donnait ben chaud.  Pis qu'y soulevait discrètement, de temps en temps, pour prendre une 'tite gorgée...  Y faisait ben ça, le Père Noël, papa... hein, maman?   Y'm'semble de l'voir encore...   Pour nous faire accroire qu'y venait du Pôle Nord, y'arrivait par dehors, dans la rue enneigée..  Nous autres les p'tits, on l'guettait par la f'nêtre du salon, plein d'espoir pis tout énarvés.  Pis là, rendu en face d'la maison, y nous faisait des grands babayes ...  (La tradition s'est gardée, j'pense...  hein, Georges?  C'tait beau ça, quand tu l'as  faite  au dernier Noël de maman... juste pour elle... avec les cadeaux qui tombent toute dans neige, pis enwoye donc!....)  Mais pour revenir à  papa ,  j'te dis  qu'le gros sac ben bourré d'cadeaux qui traînait sur son dos,  nous faisait rêver!  ''J'vas-tu avoir les mini-skis qu'j'ai d'mandé au Père Noël?  Ou le 'tit four ''Easy Baker''?  Ou ben les patins,  ou le tourne-disque,  ou la Barbie, ou bedon la poupée qui ouvre les yeux pis qui pisse quand on la fait boire?''   Ben oui...  Y'avait pas à s'en faire une miette.  On recevait toute ça....   Pis plus encore!   Sérieux, j'me souviens pas d'un seul Noël où j'ai été déçue d'mes cadeaux.  Comment qu'tu faisais, maman, pour faire plaisir de même à tout l'monde à Noël?  C'est pas évident, moi j'le sais astheure que chus mère de famille à mon tour.  J'm'la  casse-tu  la tête pour les cadeaux!   Tellement que, ben des fois l'envie m'prend de toute leu donner une belle 'tite carte avec un 'tit bill dedans, tiens!  Ça s'rait tellement plus facile.... Pis, moi, des enfants,   ben j'en ai rien que cinq...  Pas dix comme toi!    Pis tout l'monde, pas rien que les enfants, mais les blondes, les chums, les p'tits enfants, la parenté invitée, tout l'monde avait son cadeau.  Ben emballé, enrubanné, étiqueté pis placé en d'sous d'l'arbre décoré.  Des fois, c'tait du ''home made''.  Dans c'te catégorie-là, le plus souvent, des bas de laine. Savais-tu ça, maman,  que pour moi t'étais la championne, pis l'As des As  des bas d'laine?   Hé! qu'tu faisais des beaux bas!  Pis Hé! qu'ça avait l'air facile pour toi!   Les bas, si j'me souviens ben, y'm'semble que c'tait surtout pour les gars... Les frères, les beaux-frères... J'cré ben qu'y  sont pas nombreux ceux qui en ont pas eu au moins une paire,  dans la famille.   Mais tant qu'à parler des bas que tu tricotais, moi c'qui m'fascinait, mais là vraiment!  c'était de t'voir aller le doigt sur les broches à tricoter....  Ça avait l'air irréel tellement qu'y s'démenait vite...  J'avais beau à essayer d'suivre le mouvement des yeux, impossible!   Ton index, on aurait  presquement pu dire qu'y s'agrandissait  pis  qu'y s'dédoublait sous l'effet d'la vitesse...  J'en voyais pu rienqu'un, mais 5 ou 6!  Ma grand foi! J'voyais quasiment le bas s'allonger direct sous mes yeux!  Un peu plus pis ça s'mettait à boucaner!...    En tout cas....   P'tête ben que j'exagère un p'tit brin...  Mais pas gros!  De toute manière, ça montre comment qu't'étais capable d'abattre beaucoup d'ouvrage... pis vite à part de t'ça!...... Pis toute ça, le cœur content, en chantant…  J’me souviens entre autre de deux de tes ‘’hit’’…. Ça allait comme ça…(pis là, ben soyez indulgent parce que chus pas Georgette…)’’Ayayayaye! South of the Border…down Mexico way…’’….Pis y’avait aussi..’’Let me call you sweet heart, I’m in love with you...’’    Maman, t'étais une femme dépareillée!  Une vraie force de la nature!  C'est le premier mot qui m'vient quand j'parle de toi aux autres.... Une vraie force de la nature...  J'espère qu'en partant, tu nous en aura laissé un peu, de ta force...  
Avec toi, les choses bougeaient en grand!   Pas de péting-pétang!  Pas de taponnage!   Le ménage, c'était pas une traînerie avec toi.  Pis un congélateur vide, ben ça  le restait pas longtemps quand tu passais par là.   Tu nous foulais ça de galettes, de pâtés pis de toutes sortes de bonnes affaire.  Une vraie manne!  Y'avait rienqu'à piger d'dans, après....  Ça, t'as  faite ça pour moi quand j'étais enceinte de mon dernier pis qu'le docteur voulait que j'reste couchée toute la journée...  Merci, maman, pour ton aide si précieuse!   Qu'est-ce que j'aurais fait sans toi?   
Avec papa vous avez élevé  dix enfants...   Dix enfants qui ont toute  des caractères qu'on pourrait qualifier de...  ben trempés...   ça,  ça veut dire pas toujours facile, facile pour les parents.  Merci pour ta détermination pis pour ta patience envers nous-autres,  maman.  Tu m'as donné tout  un bel exemple de mère à suivre!..  Pis faut pas oublier qu'y a eu ton commerce, en plus de toute ça:  TISSU CHEZ YVETTE...que t'as tenu pendant des années...   Pis la montagne de couture que t'as faite,  presque  tous les jours de ta vie, en veux-tu en v'là, jusque tard dans la soirée...  On l'a-tu entendu souvent gronder,  le moteur de ta Singer, maman!  C'tait quasiment rendu notre bruit de fond pour s'endormir le soir...  Non mais, y'en sortait-tu  des beaux morceaux de c'te machine-là!  des 'tits manteaux pour moi pis Caroline, en p'luche bleu marin, avec des ponpons au bout des cordons....  des chemises d'homme pis  des complets... des culottes...   des jupes... pis tanqu'a wouère, envoye donc! une belle robe de mariée pour Patsy, avec  une belle capine qui y'entoure la face de beau minou blanc....  J'm'en rappelle encore. tu sais...  'Était-tu assez belle... A ressemblait d'un ange  dedans...   Mais là, maman, astheure que tu peux lire direct dans nos coeurs, pis qu'on peut pu rien t'cacher, faut que j't'avoue queque chose...  Tes confections,  ça pouvait arriver  des fois, j'dis ben: DES FOIS!  qu'y'étaient pas toujours appréciées à leur juste valeur.  T'en souviens-tu du manteau en cuirette pis en fausse fourrure blanche que t'avais faite à Murielle quand a l'était p'tite?  Ben à cause de ça,  a c'était ramassé avec  un surnom à l'école:   ''L'Abominable Bobinette des Neiges''....  Pôv'tite!...  Mais au moins, on pourra  pas dire qu'a l'était  pas ben au chaud là-d'dans... 
Sais-tu, maman, que tellement tu t'occupais bien de chacun de nos 'tits bobos,  j'ai longtemps cru que t'étais une infirmière diplômée?  J'pense même qu'y été un temps  qu'j'ai faite une folle de moi en le répétant à gauche pis à droite...  Non, mais sérieusement, y'avait rien pour t'épouvanter dans c'te domaine-là.  Tu nous rassurais tout le temps.  Moi, quand un de mes grands frères(j'me souviens pu trop si c'était pas Guy) s'est envoyé un coup de hache dans le pied sans faire exprès, moi c'est sûr, j'aurais perdu connaissance si ç'avait été moi la mère.  Toi?  Pantoute!  Envoye le flot qui saigne à flot  dans le bain!    Pour pas qu'le sang s'répande partout sur les tapis d'la maison.  (Ton 'ptit côté pratique)...  Pis là icitte on soigne!  Une guenille propre serrée ben tight  autour d'la coupure....  ''C'est rien!  C'est rien du tout!''  que tu disais...  (T'sais, rassurante au boutte...)  Moi, ma grand foi, j'pensais qu'y allait perdre son pied!  Ben non finalement.  T'avais encore raison.  Parce que tous mes frères ont toute leu pieds, à c'que j'sache....    Pis les mals d'oreille.... Ça t'faisais ben rire de m'voir courir chez les médecins à chaque fois qu'un d'mes enfants avaient un 'tit élancement dans l'oreille....Toi, une otite, TU TE RIAIS DE ÇA!  C'était pas ça qui allait  t'ébranler...  Ton traitement?  T'attendais qu'ça coule, c'est toute!  Pis en attendant, un p'tit berçage pis une p'tite friction  de ''Heet'' autour de l'oreille. Pis c'tait réglé!........   Ben sais-tu qu't'avais quand même raison... ça finissait toujours par couler pis faire moins mal... Pis tant qu'à y être, par la même occasion, ben on s'endurcissait au mal!  
Maman, t'as été une merveilleuse mère.  Forte, solide et pleine de conviction.  Tu nous a transmis de très belles valeurs.  Tu nous faisais faire nos prières le soir, ''Mon p'tit Jésus je te donne mon cœur, prends-le SVP ....''  Chacun de tes enfants, tu nous a  emmené à la messe le dimanche.  De gré ou de force.  Le plus longtemps que t'as pu.  Y'en a qu'ont toffé, d'autres pas...  Mais toute la gang on a  gardé un bon sens des valeurs pis l'coeur à la bonne  place.   Merci pour tout ça, maman... 
Pis là,  j'aimerais remercier tous ceux et celles qui ont pris soin de toi dans les temps de ta maladie.   Merci à Paul... qui a fait tout son possible,  dans une épreuve quasiment  impossible... Pis  nous-autres,  les dix enfants...  On s'est tenu serré, hein?  C'tait beau d'voir ça, c'te belle solidarité-là!...  Pendant la dernière semaine où c'est que maman s'accrochait encore, on l'a pas lâché une seule minute!  On s'est relayé à tour de rôle à son chevet.. jour et nuit... à surveiller son souffle pis son confort........   Merci à Georges... un vrai chef, dévoué à la cause, qui répond toujours: Présent! au moindre besoin de maman.    Merci à Georgette, qui vit loin, mais qui est si proche avec son coeur grand comme le monde... pis qui déborde d'amour pis de  musique...     Merci à Patsy...  tu y as fait passer un merveilleux été... en décapotable, aux p’tits fruits… Son dernier été....    Merci à Denis, Jean-Pierre et Guy.  Pleins d'amour et d'attentions pour maman.  Guy  pis  Jean-Pierre, qui y rendent  toutes sortes de services ...   Denis, loin, mais toujours  inquiet du bien-être de maman, qui téléphone souvent , pis qui souffre d'être loin... Merci à Murielle, le coeur sur la main qui s'dépense sans compter pour que maman se sente bien...   Merci à Caroline... pis à Odette....  On s'relaye les visites à maman tout au long des semaines...  On la suit de près...  On est comme rendues, pour ainsi dire,  les p'tites mères de maman...    Ha! J’aimerais ça souligner ici, qu’à la fin, quand a pouvait pu faire grand-chose pour se distraire maman, y’avait une chanson qu’j’y faisais, pis qu’ça la faisait rire aux éclats à chaque fois.  Ça allait comme ça:  ‘’Il aimait tapocher les gars du quartier… Son nom c’était Méo Penché…’’ Ha! Pi s aussi:’’Quand on a r’venait de GrandStone, les p’tites filles nous faisaient babaye…..’’ vous d’mandrez la suite à ma tante Jenny tantôt….   Merci à Alain, le p'tit dernier d'la famille.... qui fait l'clown pour  maman, si vous aviez pu voir ça...  pis c'est lui qui est là quand maman s'en va...   Pis  faut surtout pas oublier tous nos conjoints qui nous ont soutenus....Merci à Frances, Michel, Pierrot, Hélène, Sophie, Suzanne, Pierre, Pierre(on n'en a deux...)et  Sylvie....Merci aussi à tous les p'tits enfants qui l'ont accompagnée  dans son tournant difficile...   Marianne, la p'tite filleule à maman  pis Hélène, Léo, William pis mes enfants... ha!  y'en a trop!... J'peux pas toutes les nommer, Janie avec sa belle 'tite poulette, Norah.... Pis toutes les autres....   Merci à ma tante Jenny, la 'tite soeur  et filleule de maman... Réconfortante... Un coeur débordant de sympathie pis d'amour... Pis j'voudrais pas finir sans mentionner  Diane...  Un ange aux yeux bleus qui s'est greffé à la famille depuis deux ans...  Merci Diane.... Continue de faire du bien aux personnes âgées...  Pis aussi, sais-tu,   ça va me manquer de pu t'endendre dire ''Madame Yvette'' par ci, pis ''Madame Yvette'' par là....                                                  
Astheure, maman, t'es partie...  Moi, c'que j'pense, c'est que tu voulais pas passer Noël dans une 'tite chambre d'hôpital, toute perdue pis pas capable de chanter pis de nous r'connaître.  Ça fait qu't'as décidé d'aller passer ça d'l'aut'bord avec Rina, Vyna, Bertha, Flora pis Julia...   Pis toutes les autres aussi qui finissent pas en ''A''.  Didier(notre père), Alcide, Roland, Bobby, Jocelyne,  Louise pis ti-Guy... pis tant d’autres… j’peux pas toute les nommer…   Sais-tu, ça m'console quand j'pense à ça...  Pis c'qui  m'console aussi, c'est que j'sais qu'un jour, j'peux pas dire quand au juste, ben nous autres aussi on va faire partie d'la fête du ciel...  Pis on va se r'voir!...  pis là, ben on aura pu jamais besoin d'se  quitter.... Ça fait que...en attendant: JOYEUX NOËL AU PARADIS,  MA BELLE MAMAN D'AMOUR!!!!

Hommage à Yvette, à l’occasion de son décès 
                                                                                         ( Décembre 2011)

Un jour, un vieux sage rendu au crépuscule de sa vie, faisait le bilan de sa longue existence. Il se posa  alors la question suivante: Que me reste-t-il au bout de toutes ces années? Après une longue réflexion, il se dit: Comme c’est étrange! Tout ce qui me reste comme bagage, suite à cette longue vie, c’est ce que j’ai donné.

Cette parole pleine de sagesse m’amène à penser et surtout à croire qu’Yvette a dû partir avec bien du bagage car elle a beaucoup donné.

Tout d’abord, elle a fait don de ce qui est le plus important sur terre, soit le don de la vie. Ne se contentant pas de le faire à une ou deux reprises, elle a plutôt accepté de mettre au monde dix enfants même si elle se doutait bien de tout ce qu’un tel don pouvait exiger d’elle. Dans ce domaine, on peut dire sans crainte de se tromper, qu’elle n’a jamais failli à la tâche. Comme dévouement, disponibilité et générosité, on ne peut en demander davantage.

A l’instar de toutes les personnes généreuses, elle aimait beaucoup les gens. Souriante et de bonne humeur la majeure partie du temps, elle savait accueillir les autres avec chaleur et empathie. Pour nous c’était toujours un plaisir de la revoir et d’échanger avec elle.

C’était aussi une femme positive qui ne se laissait jamais abattre. La tête toujours pleine de projets, elle fonçait dans la vie et essayait d’en tirer le meilleur parti possible. La musique, le chant, la danse faisaient partie de ses plus beaux plaisirs, surtout si ces différentes activités étaient vécues au milieu des siens.




Très habile de ses dix doigts, elle avait appris à bien tirer son épingle du jeu aussi bien au niveau de la confection que de la réparation des vêtements, habiletés pour le moins importantes avec une telle maisonnée.

Je suis bien conscient que beaucoup d’autres caractéristiques pourraient être mentionnées et que ce petit texte donne une image incomplète d’Yvette et de ses 84 années de vie. Les mots me  manquent ou ne sont assez parlants pour décrire cette personnalité que je qualifierais de «spéciale». Mais je résumerai en disant que nous garderons d’elle, le souvenir d’une femme volontaire, fonceuse et déterminée, dotée d’une grande générosité avec un goût et une soif de vivre propres aux personnes de sa trempe.                    

A cette courte liste de caractéristiques, il appartiendra à chacun de nous d’ajouter un mot, une phrase qui exprimera le mieux ce qui a marqué son passage dans chacune de nos vies. Et s’il est vrai que l’on est vraiment mort que lorsque personne ne pense plus à nous, je suis persuadé qu’Yvette sera vivante encore longtemps, car son souvenir restera gravé dans l’esprit et le cœur des gens qui l’ont connue et aimée.

A tous ceux et celles qui sont touchés par ce départ: à ses enfants, à ses petits-enfants, à Paul ainsi qu’à ses parents et amis,  Jeannette et moi voulons vous offrir nos plus sincères condoléances.

A Yvette, nous disons: repose en paix….tu l’as amplement mérité.

SINCÈREMENT

Marcel

Aux familles Cyr, Boudreau et Gaudet, nous désirons offrir nos plus sincères condoléances, suite au décès de notre cousine Yvette.
Andrée et Jean-Paul Paquet
Chicoutimi

Chère tant Yvette,

Tu incarnais pour moi la joie de vivre.Tu faisais preuve d'audace avant l'heure pour une femme de ton époque, tu rendais ainsi l'impossible, possible. Y a tant de souvenirs qui surgissent en pensant à toi. Je revis les étés de mon enfance en camping quand tu amenais la ribambelle de nos cousins, cousines à LaTuque, les veillées à chanter jusqu'aux petites heures du matin. Je pense à un mémorable Noël au Saguenay sous les moins 40F, que de rire et de plaisirs. En fermant les yeux, je peux sentir à nouveau l'odeur de ta tourtière du La St-Jean. Je t'imagine encore, à cueillir inlassablement les petites fraises des Iles. Et, comme je le disais à Hélène ta petite fille; gageons que maman t'attendais et qu'ensemble, de l'autre côté, vous soyez déjà à pied d’œuvre à cueillir, pour nous, les fruits de la vie.

Je t'ai beaucoup aimé et t'aimerai encore au-delà du voile

Affectueusement,ta nièce

Danielle xxx

P.S. Je suis avec vous tous en ce moment et vous embrasse chaleureusement.

Un merci tout spécial à Mme Paula Langford  pour les bons soins prodigués à notre mère en l'été 2010. Nous en garderons un souvenir impérissable et lui en serons toujours reconnaissants.

À mes cousins et cousines que j'aime de tout coeur,

Je veux vous exprimer ma peine de savoir que ma tante Yvette est partie. J'aimerais aussi vous dire combien je l'aimais et ce qu'elle m'a apporté. En plus de ses histoires pleines d'humour, de ses nombreux petits plats quand on arrivait en gang chez vous, en plus des chansons qu'elle fredonnait à toute heure du jour, ce que je retiens d'elle c'est un message de vie qui me suit encore aujourd'hui. Il y a un peu plus de 35 ans, nous étions à La Tuque autour d'un feu de camp et elle m'avait donné sa recette pour un amour durable ; «L'amour, c'est comme un feu de camp... au début la flamme est belle et haute parce qu'on s'en occupe tout le temps, après la flamme diminue mais elle est toujours présente. Puis il arrive que la flamme s'éteigne. Là il faut pas que tu laisses faire ça.  Tu brasses un peu et tu cherches la braise. Si tu souffles dessus et que t'en prends soin, la flamme va revenir. C'est pareil pour l'amour.» 

Chaque fois que l'occasion s'est présentée dans ma vie, j'ai pensé à la recette de ma tante Yvette. Et je sais aujourd'hui qu'elle avait raison !

Je pense à vous !

Manon XX

Je veux vous offrir a toute la famille et a mon ami PAul, mes plus sincėre condoléance à l' occasion du décès de mon amie YVette que j'aimais beaucoup.Je suis présentement chez ma fille à ville Lorraine dans Montréal - Nord.Désolé,j'aurais aimé être présentemais malheureusement ne peux vraiment pas.Au revoir ma belle Yvette.

A toi ma belle amie Jenny; je sais ton amour pour ta grande soeur Yvette...tu m'as partagé tes émotions lors de tes dernières rencontres avec elle; quelle belle relation entre vous deux et avec ses enfants;  j'ai regardé le vidéo, elle dégage tellement de joie de vivre et elle a le regard d'une femme, d'une mère, d'une soeur qui a été AIMÉE! elle a retrouvé ses parents, ses soeurs, Rina, Vayna; ce qu'elles ont des choses à se dire n'est-ce pas?
A toi, à Denis, à la grande générosité de  votre fils Daniel, à la famille de cette femme qu'il a dû être bon, bon d'être en contact...mes plus sincères condoléances, Claude se joint à moi pour vous offir aussi ses condoléances.
                 ton amie Pierrette

Message de Guy Côté
Nous aimerions offrir nos condoléances à tous les membres de votre famille pour le décès de Mme Yvette Boudreau. Nous espérons que les souvenirs heureux que vous avez d’elle vous aideront à traverser cette épreuve. Nous avons préparé ce site internet afin de préserver les souvenirs de cet être cher pour les générations futures. Sincères condoléances. L'équipe de la Maison funéraire Nault & Caron.

Guy Côté

OBITUARY

Yvette Boudreau

February 4, 1927 – December 19, 2011

Maison funéraire Nault & Caron

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